Né à Saint Lo le 1er octobre 1862, décédé le 11 août 1942 à Bayonne, il résida à Ondres de 1907 à 1929, mais y garda ses attaches et ses fonctions jusqu'à sa mort.
Il est le fils d'Octave Feuillet, Membre de l'Académie et romancier connu (auteur du " Roman d'un jeune homme pauvre ")
Il fut officier, au grade de Commandant, successivement Officier d'ordonnance du Ministre, attaché au cabinet du Général Directeur de l'Infanterie, Chef de Bataillon. Sa démission est acceptée en 1910.
Il décida de s'installer à Ondres et acheta le Château Laroque en 1907.
Il participa à la vie locale en entrant au conseil municipal en 1912, et devint adjoint de 1919 à 1935 et de 1940 à 1942.
En 1919 il intervint de façon décisive lors de la création du syndicat Agricole d'Ondres dont il devint le secrétaire. Il s'agit là d'une réalisation originale pour l'époque: la formation d'un groupe d'agriculteurs destiné à donner à ses membres les moyens pratiques que chacun ne peut posséder. Le syndicat se dote de machines agricoles tenues à la disposition de ses adhérents : fouloirs, pressoirs, tarares… Il assure aussi l'approvisionnement collectif en engrais, semences, produits de traitement.
Durant la guerre 1914-1918, il accueille dans le " Chalet ", dépendance du château, un établissement de convalescence pour des militaires blessés ou malades.
En 1921 et 1922, quand l'Autorité militaire décide d'implanter à Ondres un champ de tirs d'essais pour artillerie lourde sur voie ferrée, Richard Feuillet est chargé par le conseil municipal de suivre ce dossier et de transmettre l'opposition formelle de ses membres. Ainsi, après une démarche en compagnie de divers parlementaires, le projet fut abandonné.
En 1923 il appuie une demande de subvention pour l'Union Sportive ondraise et propose la construction d'une salle de danse sur la place.
Après son installation à Bayonne il garde ses fonctions au conseil municipal, qui l'élit en 1937 délégué au Syndicat d'électrification des landes.
En 1939, il prend fermement position contre un projet immobilier sur la dune d'Ondres.
Puis, aux jours sombres de la " débacle ", à la tête du Comité d'Aide aux Réfugiés, il s'occupe de hébergement des réfugiés de l'exode à partir de mai et juin 1940. En juillet 1940, il est requis de mettre l'immeuble et le matériel du Comité d'Aide aux Réfugiés à la disposition des troupes allemandes.
Madame Louise Feuillet, son épouse, faisait partie du Bureau de Bienfaisance d'Ondres (à qui fut légué un don de 40 000 francs de l'époque), elle fut la marraine de la petite cloche de l'église d'Ondres installée en 1922.
Richard Feuillet est décédé à Bayonne le 11 août 1942, depuis novembre 1944 la place du village porte son nom.